« Pour moi, c’est la récolte la plus précoce. C’est la sécheresse qui impose cette date. C’est la deuxième année consécutive. Il va falloir s’habituer face à des sécheresses aussi longues » Depuis mercredi 26 août, Angélica Oury, du domaine Oury-Schreiber implanté à Marieulles-Vezon, entre Metz et Pont-à-Mousson, a commencé les vendanges pour sa méthode champenoise (processus qui transforme un vin tranquille en vin effervescent, ndlr). Elle ne répond pas aux exigences des vins labellisés AOC (appelation d’origine contrôlée), pour lesquels la date officielle est fixée à la première semaine de septembre.
Plus d’une vingtaine de vendangeurs, des habitués, récoltent des raisins. Angélica veille au jus qui ne doit pas dépasser les 11° pour cette méthode effervescente. « C’est pourquoi il ne faut pas récolter trop tard. »
D’ores et déjà, elle sait que la quantité sera moindre – « moins 20 % par rapport aux années normales » –, mais elle mise sur la qualité. « La météo a été favorable. Ce sera un grand vin. Je suis très optimiste. » La mise en bouteille de cette cuvée Henri-II est prévue pour l’été 2021 et la vente pour l’hiver 2022.